Les élites et la patrie en france de 1848 à 1958

2591 mots 11 pages
Les élites et la patrie de 1848 à 1958.

Intro :
L’hymne national français est la Marseillaise, chant qui a été créé en avril 1792 alors que l’armée française marchait sur l’Autriche et qui commence par « Allons enfants de la patrie, le jour de gloire est arrivé, au-delà de la tyrannie… ». La patrie est liée à l’armée car elle est liée au sol, au territoire. La patrie est la terre des pères et cela sous-tend que les patriotes sont donc des frères. La patrie est un terme plus politique de nation car ce sont souvent les élites politiques qui en appellent au peuple pour défendre la patrie alors que la nation est liée au sentiment d’être un peuple, un ensemble de citoyens aux valeurs et à l’histoire communes. Les élites sont une minorité dirigeante qui a de l’influence sur le pays, sur les masses. Il s’agit de l’ensemble des personnes considérées comme les meilleures ou les plus remarquables au sein d’un groupe donné. A partir de1848, les élites sont nombreuses et très diverses : elles peuvent être politiques et alors comprendre les députés, les membres du gouvernement, de l’administration des partis politiques ; être sociales et économiques comme les notables, les clercs, les professions libérales tels les avocats, les instituteurs, les banquiers, les industriels comme Schneider au Creusot ; intellectuelles comme les écrivains, les artistes, les savants. Les élites ne se limitent pas à la seule bourgeoisie qui est elle-même très diverse mais si certaines élites appartiennent à la bourgeoisie. Jusqu’en 1848, les élites étaient en fusion car elles étaient politiques, sociales en raison du maintien du cens qui signifiait qu’il fallait avoir un certain revenu pour être électeur. Avec l’arrivée de Guizot, les électeurs sont déterminés en fonction du cens mais aussi en fonction de la méritocratie, c’est-à-dire que les professions libérales pouvaient accéder au droit de vote. Mais les cartes changent avec en 1848 le suffrage universel sous la Seconde République. Les

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