Les éléments féministes dans l'amant de marguerite duras

1137 mots 5 pages
Selon Hélène Cixous, féministe et écrivaine française, l'écriture représente l'un des nombreux domaines dans lesquels les femmes ont été exclues et opprimées historiquement. Cixous défend l’écriture féminine dans Le Rire de la Méduse comme un moyen d’expression et encourage les femmes de revenir à l’écriture « dont elles ont été éloignées aussi violemment qu’elles l’ont été de leurs corps » (Cixous 39). Selon Cixous, les exemples des véritables écrivaines féminines de sa génération sont limités, mais incluent Marguerite Duras. Dans son œuvre L’Amant, Duras exemplifie l’écriture féminine conformément à la définition de Cixous en employant le genre « d’autogynographie »; une biographie de la style et la perspective d’une protagoniste féminine.
Cependant, selon Cixous, l’écriture féminine n'est pas simplement définie comme un texte écrit par une femme. Autrement dit, il ne peut pas simplement imiter le style de l'écriture masculine qui se caractérise par une structure linéaire. La structure circulaire de L'Amant illustre ce style féminin. Le roman commence à une étape cruciale dans la vie du jeune protagoniste et se caractérise par des retours en arrière et de la photographie absolue. Le narrateur est conscient de la nature non conventionnelle de son histoire et révèle: « L’histoire de ma vie n’existe pas. Ca n’existe pas. Il n’y a jamais de centre. Pas de chemin, pas de ligne » (Duras 14). Ce style imite la réflexion d’un individu sur sa propre vie ; c’est un style qui imite la vraie vie.
Les retours en arrières répétitifs servent à renforcer l’habitude dans le roman. Il est pertinent que la scène qui est le plus souvent revisité soit celui où la narratrice a quinze ans et demi sur le point de traverser la rivière sur le bac. Ce passage est une métaphore de la perte de son innocence et d’un rite de passage ; son passage de l'enfance à l'âge adulte et un thème récurrent au cours du roman. Il est signifiant que le roman termine de la même façon qu’il commence ;

en relation

  • La fête de l’ours
    445 mots | 2 pages
  • Analyse poisson scorpion
    878 mots | 4 pages
  • Analyse p. 135 "la veille de..." à "...de ne pas voir"
    1005 mots | 5 pages
  • Don quichotte la bataille contre les moulins à vent
    1445 mots | 6 pages
  • Les liquides dans "tous les matins du monde."
    776 mots | 4 pages
  • Commentaire composé madame baptiste
    1438 mots | 6 pages
  • Plan de corrige commentaire pantagruel chap 32
    517 mots | 3 pages
  • Tout les matins du monde - pascal quignard (introduction)
    585 mots | 3 pages
  • Une partie de campagne et autres nouvelles nouvelles
    3998 mots | 16 pages
  • Marin ledun .
    490 mots | 2 pages
  • Le pont mirabeau
    759 mots | 4 pages
  • Aube rimbaud lecture analytique
    658 mots | 3 pages
  • EAG
    996 mots | 4 pages
  • dissertation francais
    324 mots | 2 pages
  • Blabla
    1034 mots | 5 pages