Les éléphants
Les animaux encore en vie au XXIe siècle sont l'éléphant de savane, l'éléphant de forêt, autrefois regroupés sous l’expression « éléphant d'Afrique », et l'éléphant d'Asie, parfois anciennement appelé « éléphant indien ». Ils se différencient par certaines caractéristiques anatomiques, les éléphants d'Asie étant en général plus petits avec des oreilles plus petites, ou encore une différence du bout de la trompe. Ces espèces survivantes font localement l'objet de programmes ou de projets de réintroduction et de protection.
Le mot « éléphant » tient son origine du grec ἐλέφας qui signifie « ivoire » ou « éléphant »[1]. Il tient également son origine du latin elephantus pour les mêmes raisons[2].
L'éléphant apparaît dans de nombreuses cultures. Il est symbole de sagesse dans la culture asiatique, connu pour sa mémoire et son intelligence, qui est comparée à celle des cétacés[3] et hominidés[4]. Aristote avait dit que l'éléphant est « la bête qui dépasse toutes les autres par l'intelligence et l'esprit »[5].
Le squelette de l'éléphant présente des caractéristiques dictées par la masse qu'il doit soutenir : il représente environ 16,5 % de la masse totale de l'animal[7], cela signifie que pour un éléphant de 7 tonnes, le squelette pèse 1,5 tonne. Les os de l'éléphant sont spongieux[8]. Sa cage thoracique, formée de vingt côtes, est arrimée le long de l'épine dorsale[7].
L'éléphant possède deux genoux à ses membres postérieurs, qui sont constitués d'un fémur, d'une rotule et de l'association tibia-fibula. Les membres antérieurs, quant à eux, comprennent une scapula, un humérus, et l'association radius-ulna.
L'éléphant marche sur le bout des doigts[9],[10]. Les orteils sont insérés dans le pied,