Les énergies
La fin du pétrole est pour 2040. Bien qu’il reste de nombreuses réserves et probablement quelques ressources non encore trouvées, l’utilisation de l’Homme à son égard ne fait qu’augmenter. Malgré la prise de conscience certaine des dégâts causés par notre consommation galopante, le système s’emballe sans espoir d’un retour en arrière suffisamment significatif. Ainsi les dégâts sont déjà là : le réchauffement de la planète étant l’un des plus connus et le non renouvellement des ressources de l’or noir l’autre.
Il nous reste 30 ans pour trouver des alternatives énergétiques. Même s’il en existe déjà : les éoliennes, le dihydrogène, les panneaux solaires, les algues et bien d’autres encore.
Apprendre à vivre dès 2040 sans pétrole est très certainement notre prochaine conquête.
LE CHARBON :
Souvent associé à une image d’énergie sale et dépassée, le charbon 1 connaît un regain d’intérêt dans les pays occidentaux, dans un contexte de tension énergétique à l’échelle mondiale. En France, deux ans seulement après la fermeture de la dernière mine, la production, qu’on croyait définitivement abandonnée, pourrait être relancée avec l’exploitation à ciel ouvert d’un important gisement dans la Nièvre.
Les réserves de charbon sont colossales : BP les estime à 910 milliards de tonnes, ce qui promet 155 ans de production au rythme actuel, contre environ 30 ans pour le pétrole et 60 ans pour le gaz. Ceci explique la proportion croissante de charbon dans la consommation mondiale d’énergie primaire, portée principalement par la consommation chinoise et par la production d’électricité.
De plus, les réserves sont bien réparties. 83 % de la production de charbon est consommée dans le pays d’extraction. A l’inverse, une part de plus en plus grande du pétrole est produite dans des régions politiquement instables. Et le gaz est concentré dans des pays au fort « nationalisme énergétique » : Venezuela, Russie, Bolivie, Iran.
On assiste ainsi à un fort regain