Le XX siècle voit apparaitre l’apparition d’un nouveau type de régime politique qui est caractérisé par la soumission complète des individus à un ordre collectif dictatorial, cherchant à créer une société idéale en combattant de supposés ennemis intérieurs ou extérieurs, ce qu’on appelle le totalitarisme. De plus les totalitarismes naissent dans un contexte bien particulier : en lien avec le choc et les conséquences de la première guerre mondiale, dans des Etats fragiles aux prises avec des difficultés économiques et politiques, et dans le cadre marqué par la brutalisation des sociétés. L’Italie qui fait partie des vainqueurs de la grande guerre (1914-1918), n’a cependant pas reçu les territoires réclamés, on parle alors d’une « victoire mutilé ». De la même façon en Allemagne, qui est, lui, un pays vaincu et humilié par le « traité de Versailles », des sentiments de revanche et vengeance se créent. En Russie les difficultés liées à la guerre provoquent la chute du tsarisme par le coup d’état des bolcheviks, puis en 1924, après la mort le Lénine, dirigeant du parti communiste, Staline élimine ses opposants et met en place le stalinisme. Mussolini arrive au pouvoir légalement en 1922, après sa marche sur Rome et en Allemagne et Hitler est élu chancelier en 1933, aux élections législatives. Cependant, même si les idéologies ne sont pas pareilles pour ces trois régimes politiques, leurs structures sont identiques, en effet, ces régimes refusent la démocratie et possèdent tous une idéologie. Ils n’hésitent pas à utiliser la force pour transformer la société (régression) et le culte du chef (jeunesses hitlériennes, fascistes et communistes) pour les encadrés dès leurs plus jeunes âges, par les partis uniques. Ces partis uniques sont les cœurs du régime totalitaire, ce sont des partis de masses et les adhérents s’adhèrent par conviction, pour le privilège et pour leur protection. De plus toute l’économie est au service de l’idéologie et de l’état.
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