L'esclavage au maroc
Probablement des imposteurs profitaient-ils des circonstances pour vivre ainsi de la crédulité publique, car on voit des auteurs, comme Troughton, prendre soin de reproduire en tête de leur livre un certificat authentifiant leur détention chez les Maures.Certains récits de captivité ou de rédemption atteignent vite plusieurs éditions et, souvent, sont traduits à l'étranger. Les lecteurs sembleront moins curieux des choses marocaines un peu plus tard, au début du xixe siècle, où pourtant seront publiés d'importants ouvrages sur ce …afficher plus de contenu…
Les renseignements apportés d'une part, à la piraterie et aux procédés des pirates, d'autre part, à la vie des captifs chrétiens et des renégats, enfin à la personne même du terrible sultan Moulay Ismaël et de ses successeurs[footnoteRef:1] [1: Quelques-unes des indications qui vont être données ci se trouvent, par la force des choses, avoir été déjà signalées dans un chapitre de mon livre sur Les voyageurs français du Maroc, ce qui ne peut que confirmer la sincérité des témoignages fournis par les captifs, à quelque nationalité qu'ils appartiennent, puisque les recoupements sont à ce point