Les Simpson, chantre télévisuel crée par Matt Groening, qui effectue actuellement sa vingtième année (avec moult pertes et fracas) mérite une analyse d’un point de vue sociologique. Certes, on est loin d’un documentaire de Pierre Carles, le Michael Moore français, mais on peut au moins se baser (avec une lourdeur de style) sur l’étude cinétique d’un Pierre Bourdieu. Car oui, « la sociologie est un sport de combat ». Et la maison d’Evergreen Terrace en constitue un sacré champ de bataille.Le Marasme Bourdien au service de l’acte prolétaire de saltimbanques américain.Avec son Farfelu Habitus, Pierre Bourdieu s’était mis dans la poche le marasme anti gauchiste de la France de Pompidou, Habitus ou cette espèce de norme implicite déterminant le groupe auquel Monsieur Tout le monde appartient. Soit le populiste ignare se gavant de Julien Courbet et de Gérard Holz (les dominés), soit les grippe-sous snob, se masturbant sur Straub Huillet et fiers de se repentir lors du culte dominical (les dominants). On retrouve ce même type de décision sociétale dans la population Springfiledienne. D’un côté les dominants, Mr Burns, le Maire Quimby, Docteur Hibbert, Kent Brockman, et les dominés, Clétus, Moe et la famille Simpson, beaufs caricaturaux dont la bêtise se révéla galopante au fur et à mesure des saisons, famille s’opposant elle-même à la famille Flanders, symbole chrétien parfait, républicaine, pour une antinomie éclatante. Ce système de miroir déformant rend ainsi justice à la dynamique toute particulière de la série. On y glorifie les châtiments corporels, la non éducation, la stupidité au rang d’initiative corporelle. Aussi dans un enracinement ainsi défini, il apparaît difficile pour la progéniture de s’ériger une existence idéale d’après leurs modèles. Bart, le fiston aîné se rapprochant ainsi plus d’un Denis la Malice sous acides que d’une Dora l’exploratrice moralisatrice et véritablement pernicieuse. Et c’est ce qui fonctionne. On ne s’arrache pas les T-Shirt de Tod