Lettre 47 liaisons dangereuses
1S
Objet d’etude : Le Roman
Texte 2 : extrait de Les Liaisons Dangereuses de Laclos
Cette lettre, comme la lettre XX de Merteuil, met en scène un libertin. Ici le libertinage se trouve dans l’histoire d’une soirée burlesque mais aussi dans le style d’écriture de la lettre elle-même. Dans cette lettre, Valmont montre son envie de faire reconnaitre ses exploits.
Valmont expose sa volonté de troublé l’hollandais. L’utilisation du « si… que » montre que la joie de l’hollandais fut la cause cette envie (« il m’en parut si satisfait, qu’il me donna envie de le troubler » l 14. Valmont aussi montre qu’il se croit supérieur à tout le monde. Quand il dit que « la seule difficulté fut… », il suggère qu’il en n’a pas eu beaucoup de difficulté. Ceci donne alors l’image d’un libertin expert. Valmont dévalorise son hôte pour se donné plus de valeur. Le hollandais est simplement nommé par son rang officiel (l.15 "bourgmestre"). Ce personnage est présenté de façon caricaturale par l’utilisation d’images (« figure grosse »). Valmont raconte le récit de son triomphe en se mettant au centre de la scène. Les phrases courtes employées qui terminent le premier et deuxième (« J’acceptai », « ce que ce fit en effet ») montre le désir qu’a Valmont de toujours être au centre de tout. Valmont parvient alors à devenir l’instigateur de cette fête (« compliment de l’assemblée »). En ce qualifiant de « maitre du champs de bataille », Valmont se présente comme étant le héro du récit. Similaire à l’attitude de la marquise, Valmont est un chef du machiavélisme lors qu’il négocie avec Emilie. Valmont utilise le langage des affaires quand il parle du « prix convenu des bontés Emilie » l11 et « les quelques façons » qu’il donna pour convaincre Emilie d’être son partenaire. Valmont aussi montre un veritable talent d’écriture. Son sens de l’humour est une preuve du charme du libertin. Des métaphores comme « tonneau de bière » et « l’étonnions » ridiculise ce personnage