Lettre de descartes
Descartes se demande si pour être heureux il faut se mentir exposant alors deux sortes de bonheur : un bonheur aveugle et une vision de la réalité qui risque de repousser celui-ci.
Descartes commence par exposer de manière claire son doute : faut il être heureux quitte à se cacher des choses, en s’attachant à considérer ce que l’on possède afin de mieux oublier ce que l’on a pas, ou ne vaut il pas mieux ‘’avoir plus de considération et de savoir’’, et donc connaître la juste valeur des choses et de ce qui nous entourent. Quittant ainsi un bonheur illusoire pour faire face à la réalité. Le problème est donc de savoir s’il est préférable de baigner dans un vague bonheur empreint de béatitude, refusant la réel, ou d’avoir une vision des choses plus réaliste, qui risque, par son attachement à la vérité, de nous empêcher l’accès au bonheur et à la joie.
Les lignes 5 à 10 sont ensuite consacrées à l’exposition par Descartes de son antithèse suivie de sa thèse. Dans un premier temps il explique que si l’état d’aveuglement volontaire qu’il dénonce dès les premières lignes du texte, et qui ressemble en fait plus à un accumulation de plaisirs et de joies, était le ‘’souverain bien’’ ,sorte de fin commune et ultime vers laquelle tendent les actions de tous les hommes, et qui mène au vrai bonheur universel, il approuverait alors les excès où tombent les hommes dans leur recherche perpétuelle du plaisir, justifiant ainsi tous les abus. Descartes envisage ici le « vin » et le pétun, qui est un fort tabac, comme des moyens d’écarter les problèmes, ou du moins de les oublier un instant.
Cependant, Descartes en