Lettre pour un mort
C’est à cet instant précis que tout s’arrêta, que mon cœur exécuta son dernier battement laissant derrière lui une vie de regrets et de mensonges…
Le début de la fin avait commencé en 1939, une circonscription avait été imposée sur l’Allemagne. Tout homme légalement majeur ayant les capacités de se battre se devrait d’aller servir son pays. Certains hommes ont refusés, ils ont été traités de lâches et emprisonnés. D’autres se sont coupés des membres parce qu’ils refusait de se battre pour une cause qui n’était pas la leur, avec laquelle ils étaient en désaccord. Des jeunes hommes forts ont revêtu l ‘uniforme Nazi afin de soutenir cette homme en qui nous avions tous foie. Et dans tout ça il y avait moi, une femme et un enfant. Je ne voulais pas les abandonner, toutefois Der Führer disait que nous devions dominer le monde, que nous étions supérieur, notre race et nous devions nous emparer de ce qui nous revenait de droit et j’étais en accord… Plus le temps passait, plus les questions dans ma tête se multipliaient. « Est-ce des innocents que nous tuons chaque jour ? », « Est-ce que détruire tant de vies est légitime ». La souffrance autour de moi était insupportable. Alors j’ai tenté de m’enfuir. Les déserteurs étant considérés comme des traitres, ils n’allaient pas me laisser partir aussi facilement. Après 3 jours de cavale, un soldat du 3e Reich m’a retrouvé, je savais déjà que ma vie tournait à sa fin, une pointe de nostalgie dans l’âme je pensais à ma femme et à ma fille…
Une balle s’était logée dans ma poitrine, le sang froid se rependait autour de moi, de mon corps et de ma pitoyable âme d