Lettre sur les aveugles
Cette lettre commence par une opération de la cataracte.
Diderot a été ami avec Rousseau. Toutefois, Rousseau se fâche avec Diderot.
Au XVIIIème siècle, la science était objet spectaculaire. On résentait beaucoup de choses dans les salons.
Mesmer est un savant qui fera des expériences sur l'électricité statique.
On a dit à Diderot qu'il pourrait assister à une opération de la cataracte sur une jeune fille par un chirurgien prussien. L'histoire commence par une déception.
Dans cette lettre, il va y avoir deux aveugles successifs. Nicolas Saunderson est un véritable personnage historique qui est un mathématicien aveugle ayant enseigné à l'université britannique. Diderot va s'intéresser à ce que c'est d'être aveugle. On a un contre-pied car on ne trouve pas ce que l'on voudrait trouver.
Diderot diffère, retarde, tout au long de ce texte, le moment de se prononcer sur le problème de Molyneux. C'est en permanence un écart. Or, c'est dans les écarts que l'on apprend plein de choses.
On a une suite de digression où l'on ne verra pas l'opération mais où l'on se documentera auprès d'aveugles (l'un aveugle de bon sens et l'autre aveugle de science). Il y a un autre écart qui est l'écart avec la réalité. En effet, il ne s'agit pas d'un compte rendu purement scientifique mais surtout d'une œuvre littéraire. C'est un roman épistolaire à une seule lettre. De plus, la lettre n'a pas forcément pour auteur Diderot. Il y a un écart entre la réalité et la fiction. En effet, les personnages dont il est question ont réellement existé mais il y a des choses qui ne sont pas vrai (la mort de Saunderson par exemple). Le lecteur est fondamentalement désorienté. Or, ce texte est très subversif car l'organe qu'est la censure interdit la lettre et fait arrêter Diderot.
Diderot va s'opposer aux rationalistes et aux empiristes. Il va souligner que nos organes des sens eux-mêmes font partie de