Lettre à moi-même sur l'existence
Quand t’as envie de changer. Un changement. LE changement. Celui qui va marquer le passage de la première moitié de ta vie, monotone, tranquille et sympathique à la seconde, surprenante, sensationnelle et émotionnelle. Le changement que tu as attendu toute ta demi-vie. Tu sembles comblée pourtant. Tout porte à croire, aucune raison de s’inquiéter. Que demander de plus ? Une bonne classe social, de bons amis, un physique passable, un avenir préparé. Et pourtant tu as cette impression qui te ronge. Cette impression de perdre ton temps. Il te manque quelque chose. Un événement, une personne, une coïncidence. C’est ce quelque chose pour laquelle tu te bats et tu vis avec l’espoir qu’elle arrive. C’est ce quelque chose qui te pousse à continuer. Tu l’attends. Avec impatience ! Certains soir tu n’en peux plus, tu dois changer de paysage, de visage, de vie. Tu ne sais plus quoi faire. Car le pire, dans cette attente, c’est que tu ne peux rien faire. En tout cas tu le penses. Tu ne demandes que ça, pourtant, favoriser l’apparition de cette issue. Tu donnerais tant pour qu’une voie te donne les instructions que tu dois suivre. Tu les suivrais aveuglement sans aucune hésitation. Rien ne pourrait t’arrêter, tu marcherais droit vers cette lumière qui t’attires tant ! Puis tu courrirais , pour finir tu sprinterais de toutes tes forces, sans jamais se laisser ralentir par la fatigue ou qui que ce soit ! Car tu sembles mener une mission avec une terrible responsabilité au nom de ta vie. C’est ta vie qui est en jeux. Mener cette petite existence jusqu'à exploser discrètement, rongé de l’intérieur, ou exploser dés maintenant et inonder le monde entier de ta lumière qui réside en toi depuis des générations. Tu as besoins de ça ! Et donc tu survis avec cette espoir qui te maintient en vie. Tu te dis que tu n’es qu’au premier tiers de ta vie, tout n’est pas perdu. Mais plus le temps passe, plus tu as peur. Peur qui ça