appropriée. Le tri des seize personnes débarquées entre minuit et minuit quinze fut terminé à minuit trenteprécise, et les chirurgiens, rappelés pour la circonstance, purent commencer leurs premières opérations de cette longue nuit dès une heure moins le quart. Lauren avait assisté le Dr Fernstein au cours de deux interventions successives, elle ne rentra chez elle que sous les ordres formels du médecin, qui lui fit valoir que, la fatigue trompant sa vigilance, elle mettait en péril la santé de sespatients. Au milieu de la nuit, elle quitta le parking de l'hôpital au volant de sa Triumph, rentrant chez elle à vive allure par les rues désertes. « Je suis trop fatiguée et je roule trop vite », se répétait-elle de minute en minute, pour lutter contre l'endormissement, mais l'idée de retourner aux urgences, côté salle et non côté coulisses, suffisait en elle-même à la tenir éveillée. Elle actionna laporte télécommandée de son garage, y gara sa vieille automobile. Passant par le corridor intérieur, elle escalada quatre à quatre les marches de l'escalier principal, et entra chez elle avec soulagement. L'aiguille de la pendulette posée sur la cheminée marquait la demie de deux heures. Lauren fît tomber ses vêtements à terre au milieu de son grand living. D'une nudité parfaite, elle se renditderrière le bar pour se préparer une tisane. Les bocaux qui ornaient l'étagère en contenaient de toutes essences, comme si chaque moment de la journée avait son parfum d'infusion. Elle posa la tasse sur sa table de chevet, se blottit sous la couette et s'endormit instantanément. La journée précédente avait été beaucoup trop longue, et celle qui s'annonçait nécessitait un lever matinal. Profitant...
appropriée. Le tri des seize personnes débarquées entre minuit et minuit quinze fut terminé à minuit trenteprécise, et les chirurgiens, rappelés pour la circonstance, purent commencer leurs premières opérations de cette longue nuit dès une heure moins le quart. Lauren avait assisté le Dr Fernstein au cours de deux interventions successives, elle ne rentra chez elle que sous les ordres formels du médecin, qui lui fit valoir que, la fatigue trompant sa vigilance, elle mettait en péril la santé de sespatients. Au milieu de la nuit, elle quitta le parking de l'hôpital au volant de sa Triumph, rentrant chez elle à vive allure par les rues désertes. « Je suis trop fatiguée et je roule trop vite », se répétait-elle de minute en minute, pour lutter contre l'endormissement, mais l'idée de retourner aux urgences, côté salle et non côté coulisses, suffisait en elle-même à la tenir éveillée. Elle actionna laporte télécommandée de son garage, y gara sa vieille automobile. Passant par le corridor intérieur, elle escalada quatre à quatre les marches de l'escalier principal, et entra chez elle avec soulagement. L'aiguille de la pendulette posée sur la cheminée marquait la demie de deux heures. Lauren fît tomber ses vêtements à terre au milieu de son grand living. D'une nudité parfaite, elle se renditderrière le bar pour se préparer une tisane. Les bocaux qui ornaient l'étagère en contenaient de toutes essences, comme si chaque moment de la journée avait son parfum d'infusion. Elle posa la tasse sur sa table de chevet, se blottit sous la couette et s'endormit instantanément. La journée précédente avait été beaucoup trop longue, et celle qui s'annonçait nécessitait un lever matinal. Profitant...