LE BAROQUE

LE THEATRE
INTRODUCTION : Les représentations théâtrales baroques ont révolutionnées les grands textes du 17ème grace à un dépoussiérage de ces derniers. Les comédiens se maquillent de blancs et se vétissent de costumes aux couleurs chatoyantes, Ils demeurent face au public, il ne faut jammais tourner le dos au roi, pour accentuer leurs émotions sans oublier l'élégance du geste. Ils modulent aussi leur voix pour mieux entrer dans la peau du personnage avec une certaine intensité de regard. La particularité de ce théâtre est que la volonté du dramaturge soit retranscrite autant dans ses textes que sur scène. Les comédiens sont donc au service du texte. Les infléxions de la voix et la chorégraphie du geste éclaire brillament la poésie de Racine ou le comique de Molière, elles donnent aussi une certaine profondeur aux fables de la Fontaine. Clavecin, luth, flûte ou hautbois, qui accompagnent chaque spectacle, participent également au ravissement.

DEFINITION : Ce genre “nouveau” restitue aux mots leur puissance et leur valeur originelle et l’interprétation baroque provoque la surprise, force l’écoute et l’attention, affranchit l’entendement.
Le jeu baroque repose sur trois axes : le langage (phonétique, musicalité et rythme), la gestuelle, et l'énergie corporelle et vocale.

CHOREGRAPHIE DU GESTE : En théâtre baroque, le moindre geste est porteur de sens, au même titre que les mots : la position des doigts, des mains et du corps symbolise une pensée ou un sentiment précis. Cette gestuelle se construit en fonction de l’intensité, du rythme et de la signification du texte pour créer un véritable alphabet du corps, un langage muet et universel. Cette chorégraphie particulière demande au comédien un travail rigoureux pour un résultat d’une grande puissance poétique.

DICTION ET DÉCLAMATION (exageration du ton de la voix) : La langue que l’on entendait à la cour, au théâtre ou au prétoire était aussi étrange pour un contemporain