Liberté publiques
Licence 3 - Semestre 5 2012 -2013
Introduction Générale
La liberté est définie par Jacques Cornu comme étant « le bienfait suprême consistant pour un individu ou un peuple à vivre en dehors de l’esclavage, servitude, domination intérieur ou étrangère». La liberté est donc une forme d’autonomie. Elle correspond à une situation garantie par le Droit. Chacun est maître de soi, et exerce comme il veut ses facultés. Une liberté permet l’exercice sans entraves d’une telle faculté offerte. La notion de Libertés Publiques est intervenue plus récemment mais est plus ancienne que la notion de Droits Fondamentaux. Elle est apparu au singulier, sous la Révolution et concernait certains aspects de la liberté d’expression de chaque citoyen (se réunir, manifester, s’exprimer sur un support donné, dans un cadre donné). Selon la Convention Montagnarde de 1793 : « la loi doit protéger la liberté publique et individuelle contre l’oppression ». À partir du Second Empire et de la Constitution de 1852, l’article 25 faisait du Sénat « le gardien du Pacte Fondamental et des Libertés Publiques ». Avec la IIIème République, la notion (au pluriel) va vraiment s’ancrer (liberté d’association ou d’enseignement par exemple). Le Conseil d’État va essayer de classer les libertés en deux catégories, selon que l’on peut intervenir ou pas dans le domaine exécutif et/ou législatif. L’expression de « Libertés Publiques » entre dans le cadre de la conquête de l’administré d’obtenir plus