Liberté d'expression
• C’est au nom de la liberté d’expression que l’Hebdomadaire Charlie Hebdo tente de justifier ses caricatures. Si ces dernières sont ressenties par les musulmans comme une nouvelle intrusion agressive et gratuite dans les tréfonds de nos croyances intimes, elles provoquent également une consternation de se voir ainsi humiliés – voire injuriés- dans nos sentiments religieux.
• Si la liberté d’expression donne le droit d’être dans la satire ou l’humour, les caricatures mettant un prophète fondamental pour des millions de croyants dans des postures suggestives ne relèvent plus du simple champ de la chronique journalistique : on tombe dans la mise en image de représentations négatives, de stigmatisations et d’agression morale gratuite.
• Mettre en avant la liberté d’expression pour justifier, voire encourager, Charlie Hebdo dans son action, sans aucune précaution, relève d’une méconnaissance des limites posées par la loi à cette liberté.
• La liberté d’expression comme toutes les libertés fondamentales n’est pas absolue : elle doit s’exercer dans la limite de l’entrave à l’ordre public et dans le respect des droits d’autrui.
• La liberté se met elle-même en danger si elle oublie la fraternité et le respect de l'égale dignité.
• Bien sûr, la violence n’est pas acceptable, mais les politiciens américains et les médias n’ont jamais prêté la moindre attention à la nature scandaleuse et indigne d’un film qui présente l’Islam comme une religion répressive, et son saint Prophète comme un individu dépravé et corrompu. Ce film a durement touché les âmes de 1,5 milliard de Musulmans dans le monde entier, par ses propos odieux et révoltants.
• Quand ils abusent de façon flagrante du concept de « liberté d’expression » pour justifier leurs insultes blasphématoires à l’égard de l’Islam et de ses