Liberté
Tout d’abord, suite à la lecture de « De la liberté chez les modernes » écrit par Benjamin Constant en 1980, vous constaterez que, tout au long du texte, ce dernier fait plusieurs comparaisons entre les anciens et les modernes; c’est-à-dire entre les gens de peuples anciens et ceux des nations actuelles. Constant explique qu’il y a confusion d’intérêts politiques entre ces deux âges de peuples pourtant composés de gens d’une même espèce. Il oppose donc les gens qui étaient dirigés dans tous leurs mouvements par la politique, où ils pouvaient être soumis à une décision collective ou « mis à mort par la volonté discrétionnaire de l’ensemble dont il[s] [faisaient] partie » à ceux qui, au contraire, sont aujourd’hui complètement indépendants des états politiques et qui préféreraient tout décider eux-mêmes afin d’atteindre une certaine liberté. Selon les gens modernes, la vie est meilleure quand on peut « ne pas avoir de règle » et quand on peut être littéralement le maître de toutes nos actions et de toutes nos décisions. D’ailleurs, en plus de vouloir tout choisir soi-même sans réprimande, les modernes