libre echange entre le maroc et la turquie
Dans le cadre d’une politique d’ouverture équilibrée de l’économie marocaine, initiée depuis le début des années 80 et qui repose sur une libéralisation du commerce extérieur national, le Maroc a conclu plusieurs accords de libre échange avec ses principaux partenaires. Ces accords visent à supprimer les barrières commerciales, à faciliter le commerce transfrontalier des biens et des services et à accroître les perspectives d’investissement des entreprises étrangères au Maroc.
L'Accord de libre-échange Turquie - Maroc est entré en vigueur en 2006. La libéralisation est imminente pour la République turque, alors que le Royaume du Maroc dispose d'une période transitoire de 10 ans.
ALE Maroc-Turquie
Un potentiel encore sous-exploité
· Les IDE en net recul au Maroc
· Forte similarité des deux économies
· La Turquie: 11e fournisseur et 13e client du Maroc
Trois ans après l'entrée en vigueur de l'ALE Maroc-Turquie, l'heure est au bilan d'étape. Une étude récente de la Direction des études et prévisions relevant du ministère des Finances met le point sur les relations économiques du Maroc avec la Turquie ainsi que les effets de l'ALE sur le volume des échanges. Certes, selon l'étude, cet accord représente un facteur d'appui au partenariat avec l'UE dans le sens où il facilite l'expansion des flux de commerce et d'investissement. Mais il n'en demeure pas moins qu'il présente certaines contraintes. L'ALE s'inscrit dans une logique de blocs aux côtés de l'accord Quadra. L'ambition est de constituer un bouclier autour des marchés de l'UE face à la montée en puissance de la concurrence asiatique et surtout chinoise. Mais si la libéralisation des échanges avec le partenaire turc est de nature à insuffler un nouvel élan à l'économie nationale, «la concrétisation du potentiel issu du libre-échange présuppose la prise en compte de plusieurs mesures d'accompagnement».
La réduction tarifaire, à elle seule, ne suffit pas pour