Licence
Ce travail se déroule sur une longue séquence de 8 heures, qui n’inclut pas la pause-déjeuner.
Je laisse le soin aux étudiants d’utiliser ou non ce temps. C’est la petite bouffée d’oxygène que je leur accorde !
L’objectif est de faire travailler les étudiants en temps limité et de les amener à une production élaborée et présentable dans les conditions d’une soutenance de projet.
Le travail se fait en groupe de 3 étudiants en moyenne et le temps de présentation dépend du nombre de groupes. Je réserve en général 1h 30 à 2 heures pour la restitution des travaux.
Le temps réel de préparation est donc de 5 à 6 heures, selon le sujet et la taille du groupe.
Deux approches :
1- Les étudiants travaillent sur des sujets différents, tirés au sort. Exemple : des sujets de société, de culture, ou, ce que je privilégie, des dossiers comme celui présenté par Le
Nouvel Observateur en 2000, sur les « 21 utopies réalistes » qui vont de la ville sans voitures à la prison sans barreaux, en passant par le cinéma expérimental…
L’intérêt de ce dossier est qu’il permet de voir comment les choses ont évolué au fil du temps.
Les étudiants forment les groupes, réfléchissent – j’impose un temps de concertation avant de les laisser se ruer sur internet-, se document, rédigent un petit dossier qu’ils remettent à la fin de la séquence, et préparent leur présentation orale avec diaporama. Temps : 10 minutes. Je les filme et nous faisons une rapide analyse de leur prestation.
2- Les étudiants travaillent tous sur un dossier commun. Exemple : la crise de 2008, présentée par le magazine Challenges. Ils sont entre 18 et 25, selon les licences. Le dossier se présente un peu comme une synthèse de documents. Les étudiants doivent dégager une problématique générale qui permette l’intégration des différents aspects du dossier, afin de donner de la cohérence à l’ensemble du travail. Je valide la problématique, ils se répartissent les tâches.