S'agissant de connaissances on ne peut que se demander, quelle est la contribution de nos « sens » et le rôle que jouent nos expériences sensibles à propos de leur élaboration. Peut-on affirmer que nos sens ne sont pas suffisants pour nous permettre l'élaboration de nos connaissances ? Pour Leibniz, nos sens, même si ils sont nécessaires pour toutes nos connaissances actuelles, ne permettent pas, en revanche, d 'établir de nécessités universelles et encore moins de vérités nécessaires. Nous est d'abord présenté le rôle des sens au sein des connaissances actuelles(l1), puis nous est démontré la non suffisance des sens pour nous fournir une nécessité universelle (l3), qui permet alors d'affirmer la non utilité du témoignage des sens au sein des nécessités nécessaires(l5). Principe remis en cause par le fait de la nécessité des sens.
Si comme le montre Leibniz, nos sens ne permettent pas de nous fournir la nécessité universelle ainsi que les vérités nécessaires, quel statut cependant peut-on accorder à l'expérience dans la connaissance ?

Quel rôle peut-on assigner aux sens pour nous fournir toutes nos connaissances actuelles ? Selon Leibniz, quoique le caractère nécessaire des sens pour nous fournir nos connaissances, ils ne sont point suffisants pour nous les fournir dans l'ensemble mais jamais que des vérités individuelles. On entendra ici qu'il est bien question à travers le mot sens, d'expériences sensible qui ne peuvent permettre de nous fournir à nous humains touts autant que nous sommes, nos connaissances actuelles, c'est à dire en tant que nous avons présent à l'esprit le rapport des idées dont elles sont composés. En effet l'expérience sensible, qui constitue en soit une ouverture et réceptivité sur le monde, ne peut suffire à nous procurer dans l'ensemble nos connaissances actuelles puisque les sens font apercevoir eux même que plein de choses se cachent derrière ce qui apparaît. De plus, il n'est pas possible mathématiquement, de faire