Lien entre le vote référendaire du oui et le parti québécois
ET LE PARTI QUÉBÉCOIS
Énoncée théorique Quel est le lien entre le vote référendaire pour le oui de 1995 et le vote péquiste de 1994. La question de la souveraineté a été portée par le parti québécois, il n'est pas étonnant qu’il y ait une corrélation positive entre le vote péquiste et le vote souverainiste. Cependant, la grande région de Montréal a particulièrement été sollicitée lors des campagnes fédérales du non. Ces propositions seront testées à l’aide d’une analyse de régression logistique comportant plusieurs variables associées au choix référendaire de 1995.
Opérationnalisation et hypothèse Le fichier Québec1995.sav regroupe une foule de données sociodémographiques ainsi que les résultats du vote référendaire de 1995. La variable «ouigagne» a été codée selon les circonscriptions où le oui a obtenu plus de votes que le non. Les circonscriptions où le oui l’a rempoté = 1 et le où le non a gagné =0. L’indicateur pour les régions administratives a été recodé « montreal » pour être redistribué de la manière suivant, Montréal=1 autres =0. Pour suivre, l’indicateur pour le vote péquiste a été codé à partir du pourcentage du vote péquiste de 1994 par rapport au vote libéral. Donc, « pqgagne » lorsque le vote péquiste est plus élevé que celui libéral = 1 et lorsque les libéraux ont obtenu un vote plus élevé = 0.Finalement, la variable de l’impact francophone a été codée «francgagne» de façon à représenter la majorité francophone dans les circonscriptions. En ce sens, où il y a une majorité de francophones = 1 ou il y a une majorité anglophone = 0. Les hypothèses suivantes sont testées pour le vote référendaire de 1995 selon les circonscriptions. Toutes choses étant égales par ailleurs :
H1 : dans les circonscriptions où le parti québécois l’a emporté, le vote pour le oui l’a aussi remporté.
H2 : la probabilité du vote pour le oui dans la région administrative de Montréal est moins élevée que dans le reste du