Limite de la limite entre bien-être et l'acharnement thérapeutique
Elle a ensuite parlé d’un « avis chir » qui a été demandé pour son hernie nécrosée au niveau du nombril et qui était positif. Il y a ensuite eu une discussion avec l’équipe par rapport à cette demande. L’équipe n’a pas compris pourquoi cette demande à été faite alors que Monsieur C est en fin de vie et est annoncé comme un « décès imminent ». Cela m’a moi-même posée question, surtout par rapport au bien-être du patient.Je me suis demandée où se situe la limite entre des soins pour le bien-être du patient et l’acharnement thérapeutique. A partir de quel seuil on passe dans l’acharnement thérapeutique dans ce genre de cas ? Comment évaluer les attentes et demandes du patient concernant la fin de sa vie lorsqu’il est sous tutelle ? Est-ce que son avis compte lorsqu’il l’exprime ou seulement l’avis …afficher plus de contenu…
L’aide-soignante et moi avons donc versé de l’huile dans le creux d’une main, nous sommes occupés d’un pied chacune. Nous avons commencé l’effleurage délicatement. J’ai fait attention de prendre son pied avec ma main en forme de cuillère pour ne pas lui faire mal, de ne pas lever trop haut son pied pour ne pas provoquer de douleur et commencé un effleurage du talon. J’ai fait des mouvements circulaires doucement puis j’ai fait ensuite le dessus du pied et le dessous toujours en faisant attention. J’ai reposé le pied de Monsieur C avec douceur sur le matelas, mais Monsieur C a émit des plaintes. J’ai eu peur car sa réaction m’a surprise. L’aide-soignante était encore en train de faire son effleurage sur l’autre pied, elle a donc arrêté voyant Monsieur C douloureux, elle n’a pas insisté. Pour prévenir les escarres, elles ont chercher une solution pour mettre les pieds de Monsieur C en décharge.