Limittes du pib
Le profil « soixante-huitard » , végétarien , qui a longtemps représenté le consommateur bio n'est aujourd'hui plus d'actualité. En effet , qu'ils soient jeunes ou âgés ils sont de plus en plus nombreux à se tourner vers une consommation biologique.
A partir du tragique épisode de « la vache folle » à la fin des années 90, une clientèle différente s'est tournée vers une alimentation biologique. Attirés par ces nouveaux modes de productions plus respectueux de l'environnement, ces consommateurs, venaient chercher, et ont trouvé des garanties sanitaires supérieures à toutes les autres formes d'agricultures.
Les années 2000 marquent l'émergence d'une nouvelles classe moyenne « verte ». En 2009, 46% des français ont consommé, au moins, un produit biologique une fois par mois. Une proportion de consommateurs qui ne cesse de progresser : ils étaient en effet 44% en 2008 et 42% en 2007. les résultats obtenus par le schéma ci-dessous , confirment ainsi l'intérêt croissant des français pour les produits biologiques.
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Force est de constater que la consommation de produits bio résiste face à la crise : 84% des consommateurs – acheteurs bio affirment avoir maintenue ou augmenté leurs dépenses en produits biologiques et 25% ont la ferme intention d'accroitre leurs achats en dépit des circonstances. De plus en plus sensible a l'environnement, les Français ont une opinion très positive de l'agriculture biologique. Selon le baromètre de l'Agence Bio, le trois quarts d'entre eux considèrent que cette agriculture est une solution d'avenir face aux problèmes environnementaux.
Soucieux de préserver l'environnement, les consommateurs s'inquiètent aussi sur leur santé. Ils aspirent à une alimentation saine,naturelle et font de plus en plus le lien entre ravage écologique et problèmes sanitaires. Ces derniers sont d'ailleurs souvent une motivation pour adopter des pratiques « vertes »,