Liquidité des marchés boursiers
Une base plus large d’actionnaires peut contribuer à l’amélioration de la liquidité des actions en circulation. Holmström et Tirole (1993) affirment que la structure concentrée d’actionnariat réduit la liquidité du marché secondaire.
Dans la littérature financière, la relation empirique entre la dispersion de la propriété et la liquidité n'est pas concluante. Kini et Mian (1995) ont examiné la relation entre l’écart bid-ask et les variables de la structure de propriété des 1063 entreprises cotées sur le NYSE. Les résultats de leur étude montrent une relation négative entre la propriété institutionnelle et le spread.
Ils ont constaté également une relation positive mais généralement non significative entre la détention en blocs (blockholding) et l’écart ask et bid.
Zheng et Li (2005), Pham,kalev,steen (2003), Booth et Chua (1996) ont étudié l’effet de la structure de propriété sur la liquidité dans le cadre d’introductions en bourse.
Booth et Chua (1996) suggèrent que la principale motivation de la propriété dispersée attirée par la sous évaluation initiale se présente dans l’augmentation de la liquidité. En effet, la demande de liquidité par les émetteurs lors de l’introduction en bourse incite la sous-évaluation, ce qui contribue à des souscriptions supplémentaires « oversubscription »3 et à la répartition de l’offre sur un nombre plus important d’actionnaires et donc à l’amélioration des la liquidité. Booth et Chua (1996) indiquent l’existence d’une relation positive entre la sous-évaluation et la dispersion de la propriété reflétée par la sursouscription d’une part et une relation positive entre la dispersion de l’actionnariat et la liquidité du marché d’autre part.
Zheng et Li (2005) soutiennent l’hypothèse de Booth et Chua. Ils ont testé empiriquement l’impact des variables de structure de propriété sur la liquidité.