Litt. et soc. 200 000 fantômes
Réalisation : Jean-Gabriel Piérot
Production : Envie de tempête Productions
Scénario : Jean-Gabriel Piérot
Distribution : L’Agence du court métrage
Durée : 10min53s
Sortie en France : 2007
II – Synopsis (ébauche, bref schéma du scénario et évocation des principales techniques de réalisation
Ce court métrage est une succession de photographies superposées montrant la ville d’Hiroshima, avant et après le bombardement atomique du 6 Août 1945, qui en explosant à causé la mort de 70 000 personnes sur le coup et 200 000 morts au totale jusqu’à la fin du XXe siècle. Dans ce court-métrage le Dôme de Genbaku est l’élément principal. Ce Dôme est devenu par la suite le Mémoriel de la Paix d’Hiroshima.
Les photographies sont prises de différentes perspectives pour que l’on puisse le voir de différents angles.
Le fait que le court-métrage soit présenté sous cette forme, nous montre l’évolution de la vie autour du bâtiment.
III – Analyses autour des questions de la vérité, de la réalité, de l’illusion…
Ce court métrage montre l’évolution de la ville d’Hiroshima avant et après le bombardement atomique le 6 Août 1945. Ce sont ces personnes disparues que désigne le titre du film. Ce court métrage est une méditation expérimentale autour de ce Dôme qui fut le seul bâtiment à rester debout à proximité du lieu où explosa la bombe. Il est composé de photographies provenant de diverses sources pour parvenir, à partir de fragments de mémoires individuelles, à reconstruire une mémoire collective du même bâtiment, soit le Mémoriel de la Paix d’Hiroshima.
Les photographies donnent l’illusion que le temps passe vite, alors que si le court-métrage était une vidéo continue, celle-ci serait beaucoup plus longue (plusieurs années).
Entourées de noir et dans le silence, six photographies apparaissent l’une après l’autre. Elles ont déjà quelque chose en commun qui dit les enjeux du choix fait par Jean-Gabriel Périot. Les