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Le sommet de Copenhague qui s’est déroulé du 7 au 18 décembre dernier, a soulevé d’énormes attentes de la part de la population mondiale, car chacun sait que le dérèglement climatique ne cesse de croitre et que la vie sur Terre est menacée, il ne s’agirait plus que de quelques années. Cette conférence se tint sous la direction de l’ONU avec la participation de près de 200 pays participants. Les principaux grands « pollueurs » ( USA – Chine – Inde ..) devaient signer de nombreux accords visant à limiter leur taux de CO2.
Rappel : Le protocole de Kyōto est un traité international visant à la réduction des gaz à effet de serre, dans le cadre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques dont les pays participants se rencontrent annuellement depuis 1995. Signé le 11 décembre 1997 lors de la 3e conférence annuelle de la Convention (COP 3) à Kyōto (Japon), il est entré en vigueur le 16 février 2005 et a été ratifié à ce jour par 183 pays, à l'exception notable des États-Unis.
Or comme de nombreux pessimistes l’avaient prédit, « Il n'y aura pas de nouveau traité international sur le climat à Copenhague. » déclare Yvo de Boer, chargé du dossier aux Nations-Unies, dans un entretien au Financial Times publié mardi 20 octobre. « Le sommet sur le climat n'accouchera pas d'un traité mais d'un cadre politique en vue de la réduction des émissions de gaz à effet de serre Il envisage néanmoins une « décision globale qui fixe des objectifs individuels pour les pays industrialisés, qui décide comment les pays en développement les plus importants comptent s'engager à réduire les émissions d'ici à 2020 et, espérons-le, qui place cela dans le contexte d'un objectif à long terme » d'ici à 2050.
Si aucun accord contraignant de réduction des émissions de gaz à effet de serre ne doit être attendu, plusieurs sujets majeurs sont ouverts aux négociations :
- Fixer, pour les pays développés, des objectifs de réduction à court et moyen