A l’ouest rien de nouveau d’Erich Maria Remarque

La première guerre mondiale (de 1914-1918) débute par l'attentat de Sarajevo, le 28 juin 1914 l'archiduc d'Autriche François-Ferdinand est assassiné par un serbe qui revendiquait l’indépendance de la Serbie. L'Autriche-Hongrie déclare alors la guerre à la Serbie.
L'engrenage des alliances est déclenché : d'un côté l'entente franco-anglaise et ses alliés, de l'autre la triple entente (l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie) et leurs alliés.

Ce récit est lourd de signification .Effectivement l’atrocité de la guerre est relaté tout au long de ce récit. Les personnages ne croient plus en la paix. Partout on sent la terreur : les soldats dénoncent le bourrage de crâne qu’ils ont subi avant de s’engager car pour eux qui sont au front.
Lors de ce passage l’auteur veux dénoncer la perte d’humanité des soldats, bien que le narrateur a tué un français pour la 1er fois, le geste assassin de ce dernier étais presque un réflexe.Ce n’est plus un combat entre deux camps, mais un combat pour sa propre survie.
Histoire des arts – arts du langage – programme pour l'oral du DNB
Une guerre comme celle qui éclate en 1914 et s'achève en 1918, on n'en avait jamais vu. De façon spontanée, un nom lui est donnée : la Grande Guerre. Jamais autant de pays ne furent concernés, jamais des masses d'hommes aussi nombreuses n'avaient été rassemblées sur les champs de bataille. Jamais l'effort économique demandé aux populations à l'arrière du front n'avait été aussi considérable. Pour chaque nation engagée la guerre est totale.
De fait, la guerre de 1914 inaugure le 20ème siècle, le siècle de la brutalité de masse.
La lecture de ce roman permet de se représenter l'ampleur et l'horreur de ce premier conflit mondial, de comprendre comment la guerre a pu modifier en profondeur la façon de penser des contemporains, mais aussi celle des artistes de l'après-guerre et les nourrir d'un désir de paix durable.