LITTERATURE EUROPEENNE 12
Suite mécanisme du consentement (cf René Benjamin, Gaspar) « le soldat de 14 a tout intérêt à ne pas trop penser »
Une pensée de type humaniste est-elle possible dans l’enfer de la guerre ?
Chez Eric Maria Remarque dans A l’Ouest rien de nouveau on trouve une scène dans laquelle un groupe de soldats allemands discutent sur Bau-mer, sur leur passé, et sur ce qu’ils ont apprit à l’école ; ils se souviennent des questions qu’on leur poser et auxquelles ils étaient cap de repondre comme a propos de Guillaume tell Sheller, ils savaient combien d’habitants vivent à Melbourne, combien d’enfants avaient eu Charles Le téméraire. Dans l’enfer de la G ; Ils se rendent compte que le savoir sonne creux. Non seulement il est remis en question mais qui plus est l’idéal qui accompagne ce savoir permet d’être plus clairvoyant, plus apte à discerner le vrai du faux, tout cela a disparu. « Nous ne savons plus grand-chose de toute cette pacotille, elle ne nous a non plus servit à rien en revanche personne à l‘école ne nous a appris à allumer notre cigarette lorsqu’il pleut ou qu’il vente, à faire du feu avec du bois mouillé ou bien que le ventre est le meilleur endroit pour enfoncer une baïonnette parce qu’elle ne s’y accroche pas comme dans les côtes »
Remise en question de tout l’édifice de la connaissance. Cependant cette attitude ne peut pas être modélisée, ce n’est pas la dominante de tes les témoins de la guerre de 14. On peut trouver d autres exemples qui au contraire vont insister sur le fait que la culture, l’art, peuvent sauver les soldats de l’aliénation. Ex Ernst Ju-gner, Roland Dorgelès qui se souvient d’un vers d’un poète (Albert Samain) qui vient un instant permettre au personnage de Gilbert de se libérer de l’enfer. Chez Henri Massis scène assez étonnante où il trouve des livres dans une fausse et c’est la pièce de théâtre FANTASIO de Musset => lien avec le monde humain
Dans cette optique : Paul Cazin L’Humaniste à la guerre texte