Litterature
On peut relever que le terme « immigrés de deuxième génération » est une antinomie, en effet, si une personne est née sur place, elle n'est elle-même pas immigrée ; le terme exact serait plutôt « enfant d'immigré ». Les associations anti-racistes décèlent dans cette appellation l'ambiguïté de la politique et de la société française qui, d'une part, considère les beurs comme des citoyens français à part entière, assujettis aux devoirs citoyens comme les impôts ou bien le service militaire lorsqu'il existait, et qui d'autre part les rejette souvent aux marges de la société à cause des phénomènes de racisme larvé (comme la discrimination à l'embauche, l'accès au logement, le droit de fréquenter des discothèques, voire la pratique de contrôles de police abusifs ; on parle alors couramment de délit de faciès).
Dans le langage administratif, on utilise le plus souvent le terme plus neutre Français issu de l'immigration. Le terme « Beur » n'est utilisé par les Beurs pour se qualifier entre eux qu'à titre caricatural. Ce terme demeure dévolu à ceux qui veulent marquer une différence
Les Beurs, qui ont tous des origines dans les pays du Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie), auraient créé un ensemble de comportements, de modes de vie, des modes vestimentaires, des films cultes, une littérature, cinéma, musique, humour beurs etc., qui constitueraient la culture beur, pouvant exprimer parfois le mal-être de certains de ces Français que les clichés décrivent comme « partagés entre deux cultures », ainsi que les difficultés rencontrées dans leurs relation avec leur famille, souvent encore très marquée par leur pays d'origine, et la société française.
En 1983 a lieu la Marche pour l'égalité et contre le racisme, surnommée Marche des beurs, contre le racisme, et pour une carte de