Litterature
Alors pour contrer toute forme de réformes ou de réflexions qui avanceraient l’humanité dans le sens du progrès et de la tolérance, on brigue le drapeau de la spécificité identitaire pour préserver l’ordre établi, voire revenir à un idéal historique révolu et dépassé par la logique même de l’histoire.
Le Maroc n’échappe pas à ce constat. Depuis toujours deux courants se sont partagé le terrain de la réflexion sur son devenir : le premier voyant des conflits et des complots partout, au point d’en faire le moteur de l’histoire dans cette région du monde, et c’est le plus dominant sur la scène, mais pas le plus influent . un deuxième essayant de faire la part des choses, en appelant , au moins, à ne pas prendre de parti avant de questionner la réalité de la société, c’est à dire rendre compte de ce que pensent et vivent les gens intéressées, avant d’émettre un jugement qui pourrait fausser la prise de décision concernant des sujets décisifs et sensible tels que la situation sociolinguistique au Maroc et le devenir des langues .
En effet, bon nombre d’études et de recherches ont essayé de rendre compte de la situation sociolinguistique au Maroc, en adoptant une approche « généralisatrice ». Ces études qu’on dit « macro », et qui prétendent faire des constats sur la situation au Maroc dans sa globalité, ne peuvent pas aboutir à des résultats fiables et vérifiables sur le terrain, sans oublier les tendances politiques et les préjugés de leurs auteurs qui influencent et orientent ces études dès leurs premiers pas. Ainsi l’approche conflictuelle du champs des langues au