Littoral de guyane
Ces habitats changent, parfois alternent que ce soit dans l’espace ou dans le temps du fait de l’extrême mobilité des rivages. La côte guyanaise est en effet, marquée par l’un des plus importants phénomènes d’envasement et d’érosion au monde, provoqué par les importants rejets sédimentaires de l’Amazone et la dynamique des courants marins dans cette région.
Bien que distant de 400km, au sud de la Guyane, le fleuve Amazon influe sur la dynamique de nos côtes. Chaque année il rejette plus 1miliard de tonnes d’alluvions dans l’Atlantique. La quantité de sédiments qui alimentent le plateau des Guyanes a toutefois un aspect saisonnier en fonction de la position de la Zone Intertropicale de Convergence des alizés (ZIC) et du débit de l’Amazone.
La mangrove a la particularité d’être une forêt mobile dont l’existence est étroitement liée à celle des bancs de vase qui se déplacent du sud-est au nord-ouest le long du rivage au rythme moyen d’1km par an. Cette moyen n’est en aucun cas fixe pour un même lieu, ni pour une même période de temps. Les mangroves vont et viennent avec les bancs de vase, elle naisse grâce au système de marée montante et descendante :
A marée basse, il y a une installation d’algues et une microfaune qui se développe, elles constituent ainsi les bases de la chaine alimentaire. Puis vient ensuite les crabes, les limicoles.
A marée haute, il y a les poissons, crustacés qui assurent la suite.
Ce milieu est une nurserie pour divers espèces aquatiques.
Enfin, les plantules de palétuviers s’installeront dans le milieu suivant les disponibilités des mangroves voisines. La colonisation par les palétuviers aboutira à la modification du milieu.
Les plages étant un cordon sableux, elle strictement d’origine guyanaise. Se sables sont incluse dans les roches du bouclier guyanais. Par un long processus d’altération et d’érosion de près d’un million d’années, ces grains de sable appelé silice ou magnétite ont été