Littérature et arts visuels
Ce mythe en rencontre un autre : celui de l’immédiateté du regard : report sur les formes et les couleurs la propriété d’être perçues immédiatement.
Prééminence de la peinture sur la poésie.
Ce faisant, nous oublions que la vision fait intervenir des mécanismes cognitifs aussi complexes que ceux mis en œuvre dans la compréhension des énoncés oraux. Dans un cas simplement, l’apprentissage fait jouer des mécanismes pré-attentionnels appuyés sur des dispositions génétiques – transmis.
Troisième mythe : universalité du langage muet de la peinture.
Propagation de la foi par les images à la Contre-Réforme.
Gestes de l’orateur tels qu’ils apparaissent dans l’action du discours.
De oratore, III, LIX, 223. Cicéron cherche à savoir pourquoi la « force naturelle » qu’il reconnaît à l’action « touche sur tous les ignorants et jusqu’aux barbares ».
Quintilien, Institution oratoire. Où la peinture a l’air plus éloquente que la parole même lorsqu’elle fixe un geste, une attitude qui devient immuable.
La formule de Simonide témoigne d’une conception logocentrique mais aussi de la fonction d’interprétance de la langue, fonction que la langue seule remplit à l’égard de tous les autres systèmes de signes.
Benvéniste, « Sémiologie de la langue ». – pas d’abstraction verbale (le livre sur rien est une pure utopie). Texte fondamental.
La langue est pourvue d’une double signifiance : sémiotique et sémantique.
Le sémiotique : mode de signifiance propre au signe et qui le constitue comme unité. Signe : deux face : signifiant-signifié. L’un ne va pas sans l’autre : unité du signe, qui a une valeur relationnelle et donc relative. Pas de valeur en soi. En cela il y a système, ou structure. Le