Littérature et imaginaire
Pour sa part, dans le refus global, Borduas exprime son époque contrôlé par ses dirigeants. À travers le champ lexical de l’intention, avec des mots tels que : esprit utilitaire, vices, duperies, nuisance, servilité, inconscience… le thème est développé.
L’auteur met en relation le mauvais côté de la société et qui crée de la répression.
L’énumération suivante : « Stigmates de la nuisance, de l’inconscience, de la servilité »
(B.L. 10) illustre à quel point la société est corrompue. De plus, elle fait ressortir les effets négatifs des intentions et de la raison nuisible. D’autre part, Gauvreau a ce désir de provocation à l’aide d’un langage mystérieux. Il se manifeste lui aussi avec le thème de l’intention. Les mots néant, habile, inoffensive, insignifiantes, bonne souche, gobe- mouches justifient le thème. Ce poète dénonçait les auteurs qui faisaient des œuvres uniquement par la raison. La gradation suivante : « un plagiaire ordurier, un incapable vitement répétitif, un néo-académique sans envergure » (G.L.32-33) démontre les conséquences de quelqu’un qui se sert simplement de la raison pour triompher. Par ailleurs, la métaphore suivante : « la dite gloriole sera alors privée du concours de sa verbosité pédante et versatile » (G.L.36-37) établit les artistes travaillant seulement pour leur argent, ne survivent sans leurs œuvres.
Ensuite, Borduas met de l’avant l’intuition pour contrer la raison. Il proclame la nécessité d’une plus grande pensée universelle. En multipliant les