Littérature française
Le sixième siècle naît sous le signe de la médecine. L’influence de la politique centraliste de Louis XIV se fait sentir sur toute la société, surtout sur les classes pauvres de la société et sur ceux qui sont aux marges de telle société. Voilà donc que la maladie doit être insérée dans cette centralisation. Le malade ne peut plus rester à la maison et être soigné par sa famille, il doit être observé, curé sous l’œil attentif du médecin qui lit dans les yeux le corps entier du malade, les signes de telle ou telle autre maladie. A soutenir cette thèse fut surtout Michel Foucault dans les années soixante avec « La Naissance de la clinique », avec le sous titre « Une archéologie du regard médical ». Il reporte la date de 1776 comme la date de la création de la société royale de médecine pour le control, le recueil et l’observation systématique des cases. L’œil est «plus attentif à la singularité irréductible des signes du malade». Il souligne l’importance de la finitude : ou la folie signe la fin de la raison et la mort la fin de la vie. Encore le XVIIème siècle signe l’accord entre : voir et dire, rationalité et perception. L’expérience du médecin s’identifie avec le regard attentif et la vigilance empirique : «l’œil devient la source et le dépositaire de toute clarté» et encore «le coup d’œil exercice sur la vérité une droit d’origine », les médecins doivent avoir une perception ductile de la qualité et des différences d’un cas à l’autre, des variantes. Et alors la bonne médecine doit avoir reconnaissance et protection loyale. L’état doit établir qu’il existe l’art de guérir.
-Molière et la maladie-
Et c’est sur cette art de guérir que réfléchit l’art et le théâtre de Molière, à partir du 1658 avec le « Le médecin amoureux », « Le médecin volant » (1659) et puis encore « L’amour médecin » (1665), « Le médecin malgré lui » (1666) et enfin avec le chef d’œuvre « Le malade imaginaire » du