Littérature terminale
Traduction de André Markowicz et adaptation et mise en scène Anton Louznetsov
Publié avec le sur-titre Les aventures de Tchitchikov et le sous-titre Poème
Récit qui relate sur un ton comique les aventures d'un petit escroc dans la Russie dans les années 1820. Cette œuvre est également une dénonciation de la médiocrité humaine
Le mot “âme” en Russe désignait les âmes des esclaves morts.
A l'époque c'est le nombre d'âmes des esclaves qui déterminait la valeur d'une propriété ainsi que l'impôt foncier dont le propriétaire était redevable. Comme les recensements n'étaient effectués que tous les 5 ans les âmes des esclaves morts “vivaient” parfois des années dans les registres de l'état; et les propriétaires payaient un impôt sur ces âmes mortes. L'état considérait comme vivantes ces âmes tant qu'aucune inspection n'avait été faite.
Cette absurdité du système a donné des idées à des escrocs : ils achetaient d'abord les âmes mortes à prix minime ce qui arrangeait les propriétaires dispensés d'impôts et replaçaient ses âmes mortes sur des terrains acheté à bon compte qui prenaient ainsi de la valeur.
Gogol, dans le roman Les âmes mortes” développe ce sujet. Il s'agit d'un voyage comme l'odyssée. Le héros Pavel Ivanovitch Tchitchikov arrive dans une ville de province en Russie. Il est entouré d'un valet Petrouchka à l'odeur nauséabonde, et d'un cocher Sélifane toujours ivre. Le héros prend des renseignements sur les propriétaires terriens leur rend visite et tente de leur acheter leurs âmes mortes qui figurent encore dans le classement comme vivante. Il fait sa tournée d'achat des morts. Il rencontre des propriétaires divertissants :
-Manikov un imbécile milieu
- Korobotchka une vieille sotte Nozdrriov un joueur menteur Pliouchkine un avare
Le héros revient en ville et les notables et leurs épouses vouent une très grande admiration et adoration pour ce mystérieux millionnaire. Le héros