"La littérature est une arme"

Thèse La littérature est une arme à bien des égards. Elle fut utilisée par les plus grands dictateurs pour propager leur foi et leur idéologie pour augmenter leur emprise sur leurs adeptes. Mein Kampf rédigé par Adolf HITLER, concernant l’idéologie nazie et antisémite, est un bon exemple de l’influence (bénéfique ou néfaste) d’un écrit et de son impact sur un groupe de personnes. Ici, la littérature est une arme, au sens littéral du terme, mais également au sens figuré puisqu’elle est un moyen permettant de convaincre un grand nombre de personne.

Dans une optique différente, l’Encyclopédie, de D’ALEMBERT et DIDEROT, a été réalisée dans le but de servir d’arme contre l’ignorance, afin d’enseigner les sciences aux non-savants.
Emile ZOLA quant à lui, dans sa lettre ‘‘J’accuse’’, prend les armes pour défendre un homme jugé coupable, mais à ses yeux innocents. Cette lettre est destinée au Président de la République de l’époque, Mr FAURE. Afin d’être entendu par ce dirigeant, ZOLA utilise une arme redoutable face à tout homme, et bien plus efficace encore face à un homme de pouvoir : la flatterie. En effet, il explique dans la première phrase de sa lettre qu’il lui écrit pour l’empêcher de salir son nom et non pas, comme c’est véritablement son premier objectif, de sauver un innocent.

Le poème de Boris VIAN ‘‘Le déserteur’’ a été écrit pour lutter contre la guerre et la mort de milliers de soldats. C’est un poème factice puisque Boris VIAN n’était pas engagé dans l’armée ; pourtant, l’impact souhaité par l’auteur est au rendez-vous puisque c’est devenu l’hymne de certaines manifestations pacifistes. C’est un poème, adapté en chanson, encore célèbre aujourd’hui.

‘‘Comme on voit sur la branche…’’ de Pierre de RONSARD est un poème écrit à une femme pour détruire ses angoisses face à la mort. Pour ce faire, RONSARD utilise un thème très bucolique et frais, et lui rappelle que la nature est renouveau.