Littérature
Un matin, Pierre s’était levé le premier pressé de recevoir le courrier. Pendant qu’il buvait son café, la bonne de la famille Roland, Joséphine, remit une lettre à Pierre. Il comprit tout de suite de quoi il s’agissait, il fit une mine de prisonnier qui entend les juges prononcer le verdict. Pierre désirait énormément cette aventure sur la mer qui lui permettrait de s’éloigner de sa mère et de son frère. Il posa sa tasse de café sur le repose verre, il tremblait tellement qu’il fut maladroit et renversa la tasse sur le plancher de chêne.
« Zut ! Joséphine ! S’il vous plait ! »
Il reprit ses esprits et ouvrit cette lettre. Il ne dit rien, seul son visage s’exprimait, il se décomposait comme quand on apprend une mauvaise nouvelle. Il était aussi blanc qu’un cadavre. Il attendit anxieusement que sa famille descende prendre le petit déjeuner, pour leur annoncer la nouvelle. Il agitait sa cuillère à café de violemment. Quelques instants plus tard la mère et le père descendirent. Pierre se mit debout face à ses parents et leur tendit la lettre. Lorsque la famille Roland lut la lettre, il eut un silence, puis ils furent tous désolés pour lui.
Alors le père Roland avec une très grande délicatesse comme toujours, essaya de le consoler :
- Hum ! Bon ce n’est qu’un échec, et puis tu pourras toujours continuer les plans que tu avais, n’est ce pas ?!
Madame Roland se manifesta et dit seulement :
- Je suis désolée pour toi mon fils.
Jean arriva sur ces entrefaites, Roland lui annonça le verdict, il était aussi déçu que son frère, mais lui ne dit rien, et partit. Roland s’exclama la pipe au bec :
- Il pourrait avoir de la compassion tout de même ! Madame Roland ne fit rien et monta dans sa chambre.
185
Le père rétorqua : « Sacristi ! Quelle humeur ! » . Pierre abandonna son père et partit se changer les idées au bord du port.
Jean était retourné chez lui, il ne cessa de tourner en rond dans son salon en ne chassant point de sa tête le fait que