Littérature
part, 1799, date du coup d’État de Bonaparte qui instaure le Consulat et met d’une certaine façon fin à la période révolutionnaire. Ce siècle de transformations
économiques, sociales, intellectuelles et politiques est riche d’une multiplicité d’œuvres qui peuvent se rattacher, en simplifiant, à deux orientations majeures : le
mouvement des Lumières et ses remises en cause des bases de la société et, par ailleurs, la naissance d’une sensibilité. les Lumières dénoncent au nom de la Raison et de valeurs morales les oppressions qui perdurent à leur époque. Ils contestent la monarchie absolue en revendiquant un
contrat social comme fondement de l’autorité politique et une organisation plus démocratique des pouvoirs dans une monarchie constitutionnelle avec une séparation des
pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire et militaire(Montesquieu, Diderot, Rousseau entre autres). Voltaire combat particulièrement les abus du pouvoir (censure,
lettre de cachet, collusion avec l’Église) et rêve d’un despote éclairé, conseillé par des philosophes. Par ailleurs, les « philosophes » eux-mêmes, bien que n'étant
pas tous issus du « Tiers état », défendent une société fondée sur les talents et sur le mérite qui s’oppose à une société de classes (ou de castes) héréditaires,
introduisant ainsi les valeurs de liberté et d’égalité qu’affirmera la République à la fin du siècle.Si nous prenon l'exemple d'une oeuvre comme candide Voltaire
critique l'optimisme leibnizien en s'attaquant principalement à l'évangélisation forcée des populations américaines par les Jésuites qu'il considère comme un mal.
Comme à son habitude, il survole le sujet. En particulier, lui qui est un défenseur de la culture contre l'état de nature (à la différence de Rousseau), n'expose pas
ses préférences, trop