littérature
Juillet
2012
LA LITTERATURE ALGERIENNE DE LANGUE FRANÇAISE
Bibliographie sélective
A l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie en juillet 1962, la Bibliothèque nationale de
France a souhaité faire connaître la littérature algérienne de langue française.
La littérature algérienne a pour maître mot depuis les années cinquante l’« engagement », que ce soit pour dénoncer la colonisation, la corruption et les déceptions de l’indépendance, les affres des émigrés, ou le terrorisme des années 1990.
Dès les années 1950, des livres marquants paraissent : Le Fils du pauvre de Mouloud Ferraoun (1950),
L’Incendie de Mohammed Dib (1954) et surtout Nedjma de Kateb Yacine (1956), écrits avant la guerre. Ils décrivent la vie des Algériens et les désirs naissants d’émancipation.
Très influencés par leurs aînés, les auteurs des années 1970 comme Assia Djebar ou Rachid Boudjedra, reprennent ces thèmes identitaires en mettant en avant la critique sociale. La condition des femmes, la pauvreté y sont évoqués de manière très libre et nouvelle. La troisième génération, depuis les années 1990, s’attaque davantage à la critique politique, religieuse et militaire et dénonce le climat de terreur régnant à cette époque.
Rabah Belamri, Rachid Mimmouni et Tahar Djaout (assassiné en 1993) en sont les figures de proue. La tension sociale est très présente dans la littérature actuelle.
La bibliographie suivante n’est pas exhaustive et recense principalement des ouvrages écrits depuis les années
1950 et disponibles en Bibliothèque d’étude (niveau Haut-de-Jardin). Pour chaque auteur, on présente d’abord les œuvres, puis les livres critiques, puis les articles de revues ou journaux. Les références précédées d’un astérisque indiquent les romans ou témoignages sur la guerre d’Algérie.
« Je pense que l’essentiel réside dans le fait d’avoir quelque chose à dire. La