77e année N°28.448

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Je suis arrivé au château de Villiers-sur-Morin en mille neuf cent quarante cinq, au début des occupations allemandes. Cette grande battisse où j'ai été logé appartenait à un vieil homme surnommé Vercors mais de vrai nom Jean Bruller. Sa nièce m'accueillit dans un calme froid tel le silence de la mer. La maison fût réquisitionnée par un officier allemand et ses coéquipiers. A peine sortie de la crise économique des années trente, la France fût de nouveau en guerre. Le monde s'enfonça alors dans un des plus terribles conflits qu'aura jamais connu l'humanité. Le général Pétain fût appelé au gouvernement le dix sept mai mille neuf cent quarante au moment de l'invasion allemande. Il s'opposera alors à la poursuite d'une guerre qu'il considère comme perdue d'avance. Il devint ensuite président du Conseil le soir du seize juin et appellera, dès le dix sept, à cesser le combat. Après seulement quelques semaines de conflit, l'Allemagne pris le dessus et un armistice sera signé le vingt deux juin mille neuf cent quarante par le général, retirant le France du conflit. Dès lors, le pays fût partagé entre zone libre et zone occupée. Une convention signée dont les closes stipulèrent le paiement des dégâts de la guerre à l'Allemagne limita l'armée française à cent milles en hommes zone libre et imposa le désarmement des troupes. Hitler en profita alors pour arrêter et envoyer en camps et en prison les personnes jugées dissidentes : communistes, socialistes, syndicalistes, démocrates et militants d'associations françaises. Ils seront jugés et condamnés pour des faits de résistances. Les résistants armés redoublèrent d'effort et s'organisèrent pour combattre l'ennemi. Des officiers Allemands ont été abattus et les sabotages de matériel allemand se multiplièrent. Suite à cette vague, la mort de tout les résistants a