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, le "plaisir d'être admirée," ainsi quela joie de vivre de la figure, caractéristiques auxquelles s'en ajoutentd'autres au fil du poème, telles la simplicité et la bonté. D'autre part, ilprojette mentalement Dorothée dans la "robe de soie rose" de son analogiecontinentale, une "femme galante" évoluant dans le cadre bourgeois d'unecase-boudoir:
[End Page 542] dont les fleurs et les nattes font à si peu de frais un parfait boudoir; où elle prend tant deplaisir à se peigner, à fumer, à se faire éventer ou à se regarder dans le miroir de sesgrands éventails de plumes, pendant que la mer, qui bat la plage à cent pas de là, fait àses rêveries indécises un puissant et monotone accompagnement, et que la marmite defer, où cuit un ragoût de crabes au riz et au safran, lui envoie, du fond de la cour, sesparfums excitants.
Figurée et contextualisée de la sorte, Dorothée est ainsi prête à êtreconsommée, à l'image du ragoût réhaussé de safran qui mijote dans lacervelle de l'instance narratrice mise en appétit par sa fantasmagorie.Si Baudelaire présente l'affranchie dans un cadre de volupté etd'abondance où