Le ministère pose le cadre de sa nouvelle doctrine : la « culture pour chacun ».

* « La culture pour chacun », la culture pour personne.
Le document rédigé par le cabinet de Frédéric Mitterrand promulguant la « culture pour chacun » suit des principes visant à inverser les tendances et les rapports entre la société et l’individu quand à la culture, sa diffusion et la perception qu’en ont les gens.
Nous pouvons voir que cette réforme vise à répondre à un manque d’implication notable de la part des jeunes et des populations défavorisées, considérés comme une masse inculte que la notion de culture effraie. Ceci soulève d’autres problèmes, tels que l’accès à la culture et le manque de médiation envers des catégories de populations moins impliquées. En ce qui concerne les populations défavorisées, le manque d’implication peut s’expliquer par plusieurs facteurs. Premièrement, nous pouvons dire que les zones les plus dynamiques sur le plan culturel sont souvent situées dans les centres villes. C’est en effet dans les centres que l’on retrouve des lieux de diffusions culturels tels que des cinémas, théâtres, salles de concerts et autres musées. La première exclusion vis-à-vis des populations les plus défavorisées est donc d’ordre géographique. En effet, les zones accessibles à cette large catégorie de population se situent en périphérie des villes, ou les loyers sont par logique plus modérés.
L’une des idées principales de cette réforme devrait être par conséquent, comme Malraux en avait l’ambition, de développer une politique de l'offre basée entre autres sur des équipements culturels et de créer un rapprochement géographique afin de faire naitre une implication plus forte au niveau de ces personnes.
Ensuite, en raison du manque d’activité culturelle dans le quotidien des CSP les plus faibles, une politique culturelle efficace viserait à offrir des bases solides à des gens qui n’en ont pas, à faire connaitre des choses nouvelles auxquelles les gens ne