Logement social
Introduction : Le logement social au cœur du débat public
Il est au cœur du débat pour : * les rénovations des grands ensembles d’habitat social à la périphérie des villes * des appréhensions ou des réticences des maires à construire des HLM au sein de leur commune.
Les logements sociaux sont aussi appelé HLM. Ce type d’habitat ne laisse pas indifférent parce qu’il renvoi au sort des populations modestes et défavorisées. Au XIXème la polémique existait déjà : l’Etat devait il intervenir dans le domaine du logement des familles ouvrières pour faire face à la carence de la promotion immobilière privée ? Le regroupement d’ouvriers dans des immeubles collectifs à bon marché ne serait il pas la porte ouverte à la sédition ? Les logements sociaux s’appelaient HBM (habitations à bon marché).
La persistance du mal logement entraine un retour à ces questions. Ce type de logement concerne autant les personnes d’origines étrangères que les Français qui sont dans la grande pauvreté ou qui ont des petits revenus ou qui font seulement de l’intérim. Il y une insuffisance de l’offre de logement à loyers accessibles. Le nombre de logement sociaux financé est passé de plus de 42 000 en 2000 à presque 100 000 en 2007. La mise en chantier réel à l’initiative des bailleurs sociaux est plus limitée : 55 000 en 2005, 65 000 en 2006 dont 38% d’entre eux dans la catégorie intermédiaire c'est-à-dire inaccessibles pour les ménages les plus modestes et à 53 400 en 2007. En 2006, selon les chiffres de la Fondation de l’abbé Pierre, 1 million de personnes étaient privées de domicile. Il faudrait alors construire 450 000 à 500 000 logements sociaux chaque année pendant 5ans pour s’approcher de la demande réelle en 2012.
En plus de ça, il y a une image négative de l’habitat social. Une enquête IPSOS en 2000 révèle que 70% des français pensent que les HLM ne sont pas agréable à vivre, 57% qu’ils regroupent des délinquants, et 55% qu’ils ne sont pas