Logisitique
Procédure de mise en place d’un stock de sécurité
Rappelons que le stock de sécurité a pour principal but d’absorber les ruptures de stock dont les conséquences seraient très dommageables pour l’entreprise. L’immobilisation financière et le coût de possession qu’il engendre obligent cependant à limiter son emploi aux seuls articles pour lesquels cela est véritablement nécessaire.
Le « véritablement nécessaire » dépend de chaque organisation, et du type de stocks. Dans le plus grand nombres de cas, c’est le coût d’opportunité (perte que l’on pourrais subir en cas de rupture) qui s’affiche comme critère déterminant. Celui-ci est très souvent détecté à la suite d’une étude prévisionnelle de la demande.
En général, à la suite de la classification ABC, les articles des classes B et C ne sont pas concernés par le stock de sécurité. Sauf cas exceptionnels rencontré au cours d’un cycle (risque de pénurie, forte demande imprévus). La révision une ou deux fois par an des données de planification (stock minimum, stock maximum, lot de commande, délai d’approvisionnement) est largement suffisante pour ces derniers.
C’est parmi les produits de la classe A, jugés « Critiques » d’après le critère de classification que seront choisis ceux pour lesquels il sera affecter un stock de sécurité. Le stock de sécurité sera mis en place pour une période temporaire et enlevé après le passage de l’évènement perturbateur.
Méthodes de calcul du stock de sécurité
Différentes méthodes peuvent être utilisées pour le calcul du stock de sécurité. Généralement, on simule chacune d’elle et le choix de la méthode finale portera sur celle qui réduit au mieux le risque de rupture.
Dans la pratique on peut soit utiliser une méthode déterministe (la méthode « expert ») soit une méthode probabiliste (la méthode de la loi normale).
A- Calcul du stock de sécurité par la méthode « expert »
Pour expliquer cette méthode de calcul du stock de sécurité, nous allons