Loi Macron
La méthode a été qualifiée de « passage en force » par l'opposition pour faire passer un texte fourre-tout qui doit régler, selon Emmanuel Macron, les « trois maladies » de la France : « défiance », « complexité » et « corporatisme ». Saluée par le Medef, la loi a tout au long de son parcours suscité des critiques de toute part, et a donc déjà subi de nombreuses modifications. Explications
Ce qui sera dans la loi
1.L'assouplissement du travail le dimanche et la nuit : le dispositif retenu par la commission spéciale supprime les cinq dimanches travaillés de plein droit proposés à l'origine et laisse le choix aux élus de fixer le nombre de dimanches « entre 0 et 12 ». Les autorisations seront débattues au niveau intercommunal au-delà de cinq dimanches. Des « zones touristiques internationales » sont créées à Paris, Nice, Cannes ou Deauville où les commerces pourront ouvrir les dimanche et jusqu'à minuit, sur la bases de compensations salariales.
2. Les transports en autocar : jusqu'à présent limités par des régimes d'autorisation complexes, ils seront libéralisés. M. Macron en avait fait un symbole, estimant qu'il s'agissait d'une mesure à destination « des plus pauvres », qui pourraient ainsi « voyager facilement ».
« À l'heure actuelle, beaucoup de Français sont trop pauvres pour prendre le train, qui est trop cher. Le transport en autocar est 8 à 10 fois moins cher que le train. Cette mesure de libéralisation du transport en autocar va bénéficier aux familles les plus modestes, les plus précaires, les plus fragiles. »
Selon le ministre, cette libéralisation du transport par car devrait créer des « dizaines de milliers »