Loi sarbanes oxley
|02/02/2010 |
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La loi Sarbanes-Oxley et son incidence sur le contrôle interne
L’économie américaine a enregistré une forte croissance tout au long des années 1990. Cette croissance s’explique par une forte exigence de la part des investisseurs, des plus-values colossales réalisées en bourse, des stratégies de croissance externe démesurées…
Pour pouvoir satisfaire les nombreuses exigences des différentes « parties prenantes », certains dirigeants n’ont pas hésité à user, voire abuser, de pratiques comptables qui dans certains cas étaient illégales.
Le retournement de la conjoncture boursière, initié en 2000, a permis la découverte de nombreuses pratiques frauduleuses d’où de nombreux scandales comme Enron mais aussi Adelphia, Xerox et Worldcom. La réaction du législateur américain à ses événements a été l’adoption de la loi « Sarbanes-Oxley » en juillet 2002.
La loi Sarbanes-Oxley constitue la plus importante réforme aux Etats-Unis depuis la crise des années 1930 et le Securities Act de 1934 qui régit encore largement le monde de la finance aux Etats-Unis.
Cette loi a pour objectif d’augmenter la responsabilité de la société et de mieux protéger les
Investisseurs, ainsi que redonner confiance aux investisseurs et aux petits épargnants (Rioux,
2003).
Nous allons présenter, dans un premier temps, les principaux éléments de cette loi. Puis, nous développerons les dispositions portant sur le contrôle interne. Dans un troisième temps, nous étudierons les conséquences de cette loi américaine au niveau de l’organisation des entreprises et enfin au niveau mondial.
I. Le contenu de la loi Sarbanes-Oxley
La loi contient six axes principaux :
1. Certification des