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Il est cofondateur du mouvement de la négritude avec Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor dans les années 1940. Grand amateur de jazz, il publia en 1937Pigments, recueil de poèmes préfacé par Robert Desnos où il se révolte avec violence contre une certaine éducation créole d'inspiration bourgeoise qu'il voit comme une acculturation imposée. Un de ses grands thèmes est la honte de l'assimilation. Engagé dans la politique, il fut député de Guyane.
Il fit à Paris des études de droit puis, à l'École des langues orientales, de russe, de japonais et de baoulé.
Pigments, Guy Lévis Mano, (1937), Présence africaine, (1962).
Poèmes nègres sur des airs africains, Guy Lévis Mano, (1948).
Graffiti, Seghers, (1952).
Black-Label, Gallimard, (1956).
Névralgies, Présence africaine, (1966).
Dernière Escale, Editions Le Regard du Texte, 2012. Poèmes inédit le Sénégalais Léopold Sédar Senghor et le Martiniquais Aimé Césaire. Mieux, il est le premier à avoir publié, en 1937, un recueil de poèmes, Pigments, somme de tous les combats menés par cette jeunesse venue des colonies. Pourtant, au fil des années, beaucoup s'étonnent de le voir évoluer dans l'ombre de ses deux amis et considèrent qu'il n'a jamais été reconnu à sa juste valeur. Mais cette idée ne fait pas l'unanimité. D'aucuns voient en cette affirmation un cliché de plus, sans aucun lien avec la réalité. C'est le cas de l'écrivain guadeloupéen Daniel Maximin, pour qui « Césaire et Senghor sont surtout connus pour leur action politique. Cela ne signifie pas qu'on a plus lu Ferrements de Césaire ou les Élégies de Senghor que Black Label de Damas. Il était très connu à son époque. La poésie reste la poésie. Ce n'est pas une question de tirage, ni de niveau. Damas est là. C'est le plus important. » Et comme disait Senghor,