Lorenzaccio acte i-scène 1
Introduction
Lorenzaccio est un drame romantique écris en 1834 par Alfred De Musset.
Ce dernier a appartenu au mouvement romantique, il était poète, romancier et dramaturge.
Selon la définition de Victor Hugo dans la préface de Cromwell, le drame romantique est le mélange des genres (comédie, tragédie), le refus de certaines règles comme l’unité de temps, de lieu ou la règle de bienséance, permettant ainsi une peinture plus complète du réel. Il ne faut donc pas isoler le grotesque du sublime.
Lorenzaccio est une pièce qui se passe à Florence au XVIème siècle sous la tyrannie du duc Alexandre de Médicis. Cet extrait va mettre en scène les deux personnages principaux, le duc et son cousin Lorenzo. Nous pouvons donc nous demander en quoi cette scène est une scène d’exposition puis quel portrait de Lorenzo avons-nous ?
I) Une scène d’exposition
Cadre spatial : Italie, Florence -> c. c. de lieu « à Florence », référence à un personnage historique : « Alexandre de Médicis », sonorités italiennes : « Lorenzo, Maffio, Giomo ».
Dans un jardin, près d’un pavillon, devant un portail -> didascalies initiales.
Cadre temporel :
Au XVIème siècle -> « ducats », connotation historique de « l’épée ».
Au clair de lune, à minuit -> didascalies initiales, c. c. de temps dans la réplique du duc, champ lexical du sommeil : « sommeil, rêve, somnambulisme ».
Personnages :
Le duc -> grossier : injures « entrailles du pape », avare : exagération « je suis volé […] ducats », impatient : répétitions « Patience, […], patience », subjonctif « Qu’elle se fasse […], je m’en vais », verbe de modalité « Il faut pourtant […] », respecté : formes de politesses « Altesse, Monseigneur », a du pouvoir : impératif « Va te recoucher, Viens par ici », méprisant «le Hongrois », affectif : « mon ami », sensible aux plaisirs charnels : « Qu’elle se fasse […] sortir ».
Giomo -> brutal (physiquement/verbalement) :