Lorenzaccio : une oeuvre politique ?
Lorenzaccio est une « grande œuvre politique ». En effet, Alfred de Musset nous peint une politique tyrannique à travers de grandes figures détenant le pouvoir sur la ville de Florence. Il nous présente les différentes contestations alors établie et nous dévoile sa vision pessimiste de la politique. Dans un premier temps, nous constatons que le pouvoir est présenté à travers de nombreuses figures. Une de ces figures, peut-être la moins visible, mais sans doute la plus puissante, est celle de l’Eglise Catholique. Sans elle, le duc Alexandre, imposant un régime tyrannique et corrompu à son peuple, n’aurai pas tant de pouvoir. Celui-ci est soutenu pas le pape lui-même. L’Eglise contrôle la ville de Florence. Nous le comprenons très clairement à travers les propos de l’orfèvre dans la scène 2 de l’acte 1 : « mais il y a de par le monde deux architectes malavisés qui ont gâté l’affaire ; je vous le dit en confiance, c’est le pape et l’Empereur Charles. ». Florence étant entre les mains d’Alexandre, celui-ci fait parti des figures du pouvoir. Il est décrit comme débauché et corrompu. « Un bâtard qui a le droit de vie et de mort sur nos enfants » (Acte 1 scène 5) ; telles sont les propos d’un bourgeois décrivant son duc. Si plusieurs personnes incarnent le pouvoir, aucun n’en