Lors de sa charge contre roland barthes (auteur de sur racine) et la « nouvelle critique », raymond picard écrit : « il y a une vérité de racine, sur laquelle tout le monde peut arriver à se mettre d’accord. » vous

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Dans les années 1960, un vif débat a lieu entre Raymond Picard, un universitaire français reconnu spécialiste du théâtre de Jean Racine et l’écrivain Roland Barthes. Ce dernier représente bien souvent la « Nouvelle Critique ». Dans ce contexte, Picard en vient à dire qu’« il y a une vérité de Racine, sur laquelle tout le monde peut arriver à se mettre d’accord. » Il ne s’agît pas ici d’une affirmation portant uniquement sur les œuvres de Racine mais elle s’étend dans un sens générale, mettant en question la présence de la vérité dans la critique. A savoir si la critique soulève une vérité sur laquelle tout le monde peut s’entendre. Cette question n’est pas sans problème, notamment par la définition du terme même de vérité en critique. En effet, il est bien difficile de dire quel sens peut avoir ce terme de vérité dans un exercice tel que la critique, et par ailleurs, quelle place la critique doit donner à cette vérité. Ainsi, nous nous demanderons dans quelle mesure la vérité peut s’exprimer dans la critique. Nous pourrons dans un premier temps voir les arguments les plus courant, défendant que la critique ne peut donner une vérité sur laquelle tout le monde puisse s’entendre. Puis nous verrons quelle place tient la vérité telle que nous l’entendons habituellement, dans la critique. Pour finir, nous tenterons de trouver une définition de vérité qui puisse être adaptée à la littérature et ainsi être donnée par la critique.

Il est généralement défendu que la critique ne peut donner de vérité sur laquelle tout le monde puisse s’entendre car la critique est subjective. En effet, la critique juge les œuvres de littérature, donnant ainsi un avis dessus, cet avis étant systématiquement subjectif car il dévoile la pensée du critique. De plus, le jugement ne peut être éviter car il est présupposé par le geste d’interpréter. Le fait même d’étudier un texte, de s’y intéresser est déjà lui donner une certaine valeur, donc le juger suffisamment bon pour s’y intéresser. Le

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